Du Surf d'hier au SUP de demain
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Du Surf d'hier au SUP de demain
Bonjour,
Suite à la conversation "Comment j'ai arrêté le SUP" et au vu des réponses diverses et variées, je suis partie dans le passé et j'ouvre cette conversation.
Dans la signature de h2olapiste, il y a cette petite phrase "Si un marin ne sait ni d'où il vient ni ou il va, alors aucun vent ne lui sera favorable." Disons, qu'elle a aidé à pousser mes doigts sur le clavier.
En effet, pas mal de choses ont changé.
Je vais peut-être vous surprendre, mais, de mon point de vue le tournant est lié au développement de l'habillement.
"Décathlon production" voit le jour en 1986 et le premier bureau de production asiatique est ouvert en 1988. La marque tribord date de 1996. La grande distribution des produits "marins low cost " était officiellement largement ouverte. C'est pas si vieux.
Avant les années 1980, l'accès aux vêtements néoprène était confidentiel et pas vraiment confortable. Il était réservé aux adultes et il fallait vraiment être passionné pour aller se mettre à l'eau sous la pluie dans l'eau froide
Nos enfants sont nés dans ces années là, et nous avons eu beaucoup de mal à leur trouver des fringues protectrices, même pour faire de l'Optimist. Le premier shorty que nous avons trouvé (un prototype multicolore en solde) fait partie des archives "collector" de la famille, il a "fait" les quatre frères
Décathlon a fait chuter les prix, développé la production asiatique, multiplié les modèles et aujourd'hui on voit sur la plage des bambins s'ébrouer dans l'eau d'été, vêtus d'un mini shorty acheté au prix d'un tee-shirt...
Voilà ce qui a contribué à faire changer les choses jusqu'au peak, toujours de mon point de vue.
Pour le jour de l'an, nous sommes passé devant un spot de chez nous. L'eau est environ à 10°C en ce moment. Il y avait une bonne quinzaine de surfeurs à l'eau. Il n'y en avait pas beaucoup qui prenaient des vagues et ceux qui les prenaient se contentaient... de les prendre, parfois à grand cri... Ambiance ado, quoi.
C'était cool, une session au jour de l'an
Un SUPsurfeur de bon niveau serait allé au large, sur une bien plus belle vague.
Il n'y avait pas le moindre SUPeur à l'eau à l'heure où nous sommes passés.
Pour les curieux qui aiment lire,
Il existe un bouquin assez intéressant : "L'Univers du surf et stratégies politiques en aquitaine" Signé Christophe Guibert. Publié en 2006, il sort un peu des sentiers battus en racontant l'essor du surf depuis son arrivée en France, c'est typiquement une publication d'enseignant chercheur en sociologie, c'est donc chez l'Harmattan
Suite à la conversation "Comment j'ai arrêté le SUP" et au vu des réponses diverses et variées, je suis partie dans le passé et j'ouvre cette conversation.
Dans la signature de h2olapiste, il y a cette petite phrase "Si un marin ne sait ni d'où il vient ni ou il va, alors aucun vent ne lui sera favorable." Disons, qu'elle a aidé à pousser mes doigts sur le clavier.

En effet, pas mal de choses ont changé.
Je vais peut-être vous surprendre, mais, de mon point de vue le tournant est lié au développement de l'habillement.
"Décathlon production" voit le jour en 1986 et le premier bureau de production asiatique est ouvert en 1988. La marque tribord date de 1996. La grande distribution des produits "marins low cost " était officiellement largement ouverte. C'est pas si vieux.
Avant les années 1980, l'accès aux vêtements néoprène était confidentiel et pas vraiment confortable. Il était réservé aux adultes et il fallait vraiment être passionné pour aller se mettre à l'eau sous la pluie dans l'eau froide

Nos enfants sont nés dans ces années là, et nous avons eu beaucoup de mal à leur trouver des fringues protectrices, même pour faire de l'Optimist. Le premier shorty que nous avons trouvé (un prototype multicolore en solde) fait partie des archives "collector" de la famille, il a "fait" les quatre frères

Décathlon a fait chuter les prix, développé la production asiatique, multiplié les modèles et aujourd'hui on voit sur la plage des bambins s'ébrouer dans l'eau d'été, vêtus d'un mini shorty acheté au prix d'un tee-shirt...
Voilà ce qui a contribué à faire changer les choses jusqu'au peak, toujours de mon point de vue.
Pour le jour de l'an, nous sommes passé devant un spot de chez nous. L'eau est environ à 10°C en ce moment. Il y avait une bonne quinzaine de surfeurs à l'eau. Il n'y en avait pas beaucoup qui prenaient des vagues et ceux qui les prenaient se contentaient... de les prendre, parfois à grand cri... Ambiance ado, quoi.


Un SUPsurfeur de bon niveau serait allé au large, sur une bien plus belle vague.
Il n'y avait pas le moindre SUPeur à l'eau à l'heure où nous sommes passés.
Pour les curieux qui aiment lire,
Il existe un bouquin assez intéressant : "L'Univers du surf et stratégies politiques en aquitaine" Signé Christophe Guibert. Publié en 2006, il sort un peu des sentiers battus en racontant l'essor du surf depuis son arrivée en France, c'est typiquement une publication d'enseignant chercheur en sociologie, c'est donc chez l'Harmattan

joelle- Modératrice
- Messages : 870
Date d'inscription : 07/07/2010
Localisation : Nantes

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