musique...
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Re: musique...
LES FLESHTONES....
Toute une epoque! ca as moyennement vieillis je trouve.
Toute une epoque! ca as moyennement vieillis je trouve.
astrorock- Messages : 1898
Date d'inscription : 31/08/2012
Age : 63
Localisation : jurassien rural du 9.3 néo breton
Taille, poids : 1m85 85kg
Re: musique...
tiens, si ca vous interessent je peut coller ici mes critiques musicales.
astrorock- Messages : 1898
Date d'inscription : 31/08/2012
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willy de ville
un exemple....
Willy…
Comment parler raisonnablement d’un mec qui a écrit cinq des trois plus belles chansons d’amour de l’histoire du rock, légendaire de son vivant, amoureux de paris, fan d’edith piaf et de charles dumont, qui se produisais sur scène avec le micro enroule de roses…Je vais tacher d’y parvenir, mais ça vas être dur...
Sa carrière comporte plusieurs périodes.
Période Mink deville : willy joue avec les mink, une bande de mecs au look improbable et aux noms de mafieux italiens. On les assimile a la scène punk newyorkaise car ce sont des habitués du CBGB’s, ou officie régulièrement blondie et tant d’autres passe a la postérité. Au niveau du style, rien a voir avec le punk, c’est du classique rock. Willy ne se distingue guère sauf par sa mise, un grand échalas enbanané et une voix originale.
Cabretta (1977, Capitol). Un classique de 1977! Qui alterne les rocks sauvages et racés (« she’s so tough », « cadillac walk »), et les ballades (« can’t do without it ») , qui vont devenir LA marque de fabrique de willy. Les influences hispanisantes sont déjà présentes (« spanish troll », « mixed up shook up girl »). Les chansons parlent pour l’essentiel d’amour.
Return to Magenta (1978, Capitol). Déjà un indispensable dès le second album. La production de Jack Nitzsche est sensationnelle, avec nappes de violons et tout le tremblement. La voie de willy survole les mink et nous prend aux tripes pour ne plus nous lâcher. Toujours cette alternance de rocks sauvages (« soul twist) et de ballades hors du temps (« guardian angel », « just your friends »), d’espagnolades géniales (« desperates days »).
Le chat bleu (1980, Capitol). Un deuxième indispensable et un des plus beau lp de 1980. Déjà cette superbe pochette bleutée ou sa compagne de l’époque pose avec la panthère et le prénom « willy » tatoué sur l’épaule. Le contenu est a la hauteur ! On est toujours dans le même style, les mêmes alternances d’ambiances, mais les compositions prennent de la hauteur. Et puis surtout, clôturant le disque, et précédé de la formidable ballade « just to walk that little girl home », il comporte LA chanson d’amour définitive : « heaven stood still » a même de faire pleurer le rocker le plus endurcis et les autres, tous les autres.
Coup de grâce (1981, Atlantic). C’est l’album de l’année pour le magazine best. Willy passe chez atlantic, le label des grands de la soul. Et de fait le son est plus moelleux. On se dit que la partie est gagnée, qu’il va rejoindre au firmament du rock les légendes de l’époque, springsteen, U2…Car les compositions sont solides, séduisantes sans être racoleuses. Disque d’une grande cohérence mais sans la ballade de la mort qui tue.
Where Angels Fear to Tread (1983, Atlantic). L’album de la chute. Pas grand-chose a sauver, sauf « rivers of tears », la bien nommée…
Sportin' Life (1985, Polydor). Ca ne s’améliore pas vraiment avec ce disque ou je sauve la très belle « i must be dreaming » du marasme.
Période willy Deville. Willy s’exile a la Nouvelle Orléans, arbore un look a la autant en emporte le vent, lavallière, chemises a jabot et dentelles, redingote, banane monumentale.
Miracle (1987). Une forme de renaissance. Produit par mark knopfler, de dire strait. Emerge de cet ensemble inégal la chanson titre, très soul et l’époustouflante « nightfalls » qui se hisse presque au niveau de « heaven stood still ».
Victory Mixture ( 1990). On retombe dans le banal, hormis « beating like a tom-tom » et « ruler of my heart » dans la grande tradition tamla-motown.
Backstreets of Desire (1992). On s’enfonce dans le médiocre et paradoxe absolu c’est cet album qui comporte sa reprise de « hey joe » pour laquelle il est le plus connus. Les carottes semblent cuites et willy perdu pour la musique.
Live (1993). Seconde résurrection avec ce très beau live ou il reprend le classique « stand by me » de ben e king, délivre un « demiasado coraizon » de feu et interprète « heaven stood still » avec une profondeur inconnue jusque-là. La voix a évolué, toutes les fêlures d’une vie chaotique transparaissent et vous arrache le cœur. Sur scène, c’est la fête avec des mariachis et des chœurs costumés carnaval.
Loup Garou (1995). On retombe dans l’anecdotique hormis la très sombre et magnifique « my one desire ».
Horse of a Different Color (1999). Superbe, d’une très grande cohérence. willy est DEVENU la Nouvelle Orléans, toutes les influences de la ville se retrouvent dans des compositions de très haut vol. Je prends tout tellement ca fait plaisir après tant d’errements et de désillusions! La très grande classe. Son troisième indispensable.
Période willy deville acoustic trio. La plus émouvante. Willy est malade. Cancer. il se déplace très difficilement. Les concerts se déroulent assis, entre son pianiste et son contrebassiste. Toujours des roses…Le look est hors du temps, les cheveux très longs, la voix a pris une dimension crépusculaire, résumé de toute une vie, a l’instar de celle de johnny cash sur sa fin.
Live in Berlin (2003). Monumental. Nécessaire a tout amateur de musique, tous genres confondus. Précipitez-vous sur youtube (https://www.youtube.com/watch?v=ioxeqbQCvMo) pour vous donner une idée de l’ambiance de ce concert. Un vieil ami vous raconte une vie de musique. C’est crépusculaire, étreignant, mais en même temps pas sinistre (« bamboo road »). La voix a une profondeur inouïe, qui vous broie le cœur lentement, très lentement. Les interprétations de « spanish harlem », stoorybook love », « let it be me », « night falls », « heaven stood still » atteignent des sommets rarement égalés dans l’émotion prodiguée.
Crow Jane Alley (2005). Album inégal d’où émerge »chieva », « downside of town », « come a little bit closer ». L’ambiance est tex-mex. On est sur la frontière.
Pistola (2008). A oublier. Hormis la très belle « when i get home ».
Willy meurt le 7 aout 2009. Le legs est considérable, je l’ai écrit au début de cette chronique, cinq des trois plus belles chansons d’amour de l’histoire du rock. Une trajectoire d’une grande intégrité artistique, avec peu de haut et beaucoup de bas, mais sans compromis ou compromission.
Un des rares mecs dont je suis certain qu’il m’accompagnera jusqu’à ma mort.
Willy…
Comment parler raisonnablement d’un mec qui a écrit cinq des trois plus belles chansons d’amour de l’histoire du rock, légendaire de son vivant, amoureux de paris, fan d’edith piaf et de charles dumont, qui se produisais sur scène avec le micro enroule de roses…Je vais tacher d’y parvenir, mais ça vas être dur...
Sa carrière comporte plusieurs périodes.
Période Mink deville : willy joue avec les mink, une bande de mecs au look improbable et aux noms de mafieux italiens. On les assimile a la scène punk newyorkaise car ce sont des habitués du CBGB’s, ou officie régulièrement blondie et tant d’autres passe a la postérité. Au niveau du style, rien a voir avec le punk, c’est du classique rock. Willy ne se distingue guère sauf par sa mise, un grand échalas enbanané et une voix originale.
Cabretta (1977, Capitol). Un classique de 1977! Qui alterne les rocks sauvages et racés (« she’s so tough », « cadillac walk »), et les ballades (« can’t do without it ») , qui vont devenir LA marque de fabrique de willy. Les influences hispanisantes sont déjà présentes (« spanish troll », « mixed up shook up girl »). Les chansons parlent pour l’essentiel d’amour.
Return to Magenta (1978, Capitol). Déjà un indispensable dès le second album. La production de Jack Nitzsche est sensationnelle, avec nappes de violons et tout le tremblement. La voie de willy survole les mink et nous prend aux tripes pour ne plus nous lâcher. Toujours cette alternance de rocks sauvages (« soul twist) et de ballades hors du temps (« guardian angel », « just your friends »), d’espagnolades géniales (« desperates days »).
Le chat bleu (1980, Capitol). Un deuxième indispensable et un des plus beau lp de 1980. Déjà cette superbe pochette bleutée ou sa compagne de l’époque pose avec la panthère et le prénom « willy » tatoué sur l’épaule. Le contenu est a la hauteur ! On est toujours dans le même style, les mêmes alternances d’ambiances, mais les compositions prennent de la hauteur. Et puis surtout, clôturant le disque, et précédé de la formidable ballade « just to walk that little girl home », il comporte LA chanson d’amour définitive : « heaven stood still » a même de faire pleurer le rocker le plus endurcis et les autres, tous les autres.
Coup de grâce (1981, Atlantic). C’est l’album de l’année pour le magazine best. Willy passe chez atlantic, le label des grands de la soul. Et de fait le son est plus moelleux. On se dit que la partie est gagnée, qu’il va rejoindre au firmament du rock les légendes de l’époque, springsteen, U2…Car les compositions sont solides, séduisantes sans être racoleuses. Disque d’une grande cohérence mais sans la ballade de la mort qui tue.
Where Angels Fear to Tread (1983, Atlantic). L’album de la chute. Pas grand-chose a sauver, sauf « rivers of tears », la bien nommée…
Sportin' Life (1985, Polydor). Ca ne s’améliore pas vraiment avec ce disque ou je sauve la très belle « i must be dreaming » du marasme.
Période willy Deville. Willy s’exile a la Nouvelle Orléans, arbore un look a la autant en emporte le vent, lavallière, chemises a jabot et dentelles, redingote, banane monumentale.
Miracle (1987). Une forme de renaissance. Produit par mark knopfler, de dire strait. Emerge de cet ensemble inégal la chanson titre, très soul et l’époustouflante « nightfalls » qui se hisse presque au niveau de « heaven stood still ».
Victory Mixture ( 1990). On retombe dans le banal, hormis « beating like a tom-tom » et « ruler of my heart » dans la grande tradition tamla-motown.
Backstreets of Desire (1992). On s’enfonce dans le médiocre et paradoxe absolu c’est cet album qui comporte sa reprise de « hey joe » pour laquelle il est le plus connus. Les carottes semblent cuites et willy perdu pour la musique.
Live (1993). Seconde résurrection avec ce très beau live ou il reprend le classique « stand by me » de ben e king, délivre un « demiasado coraizon » de feu et interprète « heaven stood still » avec une profondeur inconnue jusque-là. La voix a évolué, toutes les fêlures d’une vie chaotique transparaissent et vous arrache le cœur. Sur scène, c’est la fête avec des mariachis et des chœurs costumés carnaval.
Loup Garou (1995). On retombe dans l’anecdotique hormis la très sombre et magnifique « my one desire ».
Horse of a Different Color (1999). Superbe, d’une très grande cohérence. willy est DEVENU la Nouvelle Orléans, toutes les influences de la ville se retrouvent dans des compositions de très haut vol. Je prends tout tellement ca fait plaisir après tant d’errements et de désillusions! La très grande classe. Son troisième indispensable.
Période willy deville acoustic trio. La plus émouvante. Willy est malade. Cancer. il se déplace très difficilement. Les concerts se déroulent assis, entre son pianiste et son contrebassiste. Toujours des roses…Le look est hors du temps, les cheveux très longs, la voix a pris une dimension crépusculaire, résumé de toute une vie, a l’instar de celle de johnny cash sur sa fin.
Live in Berlin (2003). Monumental. Nécessaire a tout amateur de musique, tous genres confondus. Précipitez-vous sur youtube (https://www.youtube.com/watch?v=ioxeqbQCvMo) pour vous donner une idée de l’ambiance de ce concert. Un vieil ami vous raconte une vie de musique. C’est crépusculaire, étreignant, mais en même temps pas sinistre (« bamboo road »). La voix a une profondeur inouïe, qui vous broie le cœur lentement, très lentement. Les interprétations de « spanish harlem », stoorybook love », « let it be me », « night falls », « heaven stood still » atteignent des sommets rarement égalés dans l’émotion prodiguée.
Crow Jane Alley (2005). Album inégal d’où émerge »chieva », « downside of town », « come a little bit closer ». L’ambiance est tex-mex. On est sur la frontière.
Pistola (2008). A oublier. Hormis la très belle « when i get home ».
Willy meurt le 7 aout 2009. Le legs est considérable, je l’ai écrit au début de cette chronique, cinq des trois plus belles chansons d’amour de l’histoire du rock. Une trajectoire d’une grande intégrité artistique, avec peu de haut et beaucoup de bas, mais sans compromis ou compromission.
Un des rares mecs dont je suis certain qu’il m’accompagnera jusqu’à ma mort.
astrorock- Messages : 1898
Date d'inscription : 31/08/2012
Age : 63
Localisation : jurassien rural du 9.3 néo breton
Taille, poids : 1m85 85kg
Re: musique...
Du soleil, des vagues et une guitare...
Parfois moins...une planche une corde et une tonne de feeling...
Merci astrorock et Meaning_of_life
Belles sélections...
Ma première découverte, avec un 33 tours de Bo Diddley, chopé a la discothèque municipale...J'était minot la disquaire me fascinait...
A la maison y avait rien d'autre qu'Europe 1 le midi et la télé ou Guy lux nous refilait la musique commerciale de l'époque...
Celui la je l'ai réemprunté tellement souvent qu'ils ont finit par me le filer...
Découvert dernièrement dans le coin :
40 ans entre les 2...heureusement la musique ça empêche de vieillir
Parfois moins...une planche une corde et une tonne de feeling...
Merci astrorock et Meaning_of_life
Belles sélections...
Ma première découverte, avec un 33 tours de Bo Diddley, chopé a la discothèque municipale...J'était minot la disquaire me fascinait...
A la maison y avait rien d'autre qu'Europe 1 le midi et la télé ou Guy lux nous refilait la musique commerciale de l'époque...
Celui la je l'ai réemprunté tellement souvent qu'ils ont finit par me le filer...
Découvert dernièrement dans le coin :
40 ans entre les 2...heureusement la musique ça empêche de vieillir

domdom2- Messages : 1478
Date d'inscription : 22/10/2012
Age : 54
Localisation : 44 Les Moutiers en Retz
Re: musique...
pas mal bon.
Dans le quartier, un petit concert au Galion, de temps en temps, c'est tout bon.
Bientôt de Melbourne:
Plus tard, du pays de Galles:
Dans le quartier, un petit concert au Galion, de temps en temps, c'est tout bon.
Bientôt de Melbourne:
Plus tard, du pays de Galles:
Re: musique...
allez bientôt le printemps
https://www.youtube.com/watch?v=9V2-G0CMtUo
Un beau playback des familles de france
Le même groupe a fait des morceaux plus "noirs"
https://www.youtube.com/watch?v=7It7EwglXmM
https://www.youtube.com/watch?v=Gu1ec77wie4
https://www.youtube.com/watch?v=9V2-G0CMtUo
Un beau playback des familles de france

Le même groupe a fait des morceaux plus "noirs"
https://www.youtube.com/watch?v=7It7EwglXmM
https://www.youtube.com/watch?v=Gu1ec77wie4
heryann- Messages : 1102
Date d'inscription : 16/12/2014
Re: musique...
La surfmusique c'est pas ma culture.
Mais j'avoue que le deuxième morceau avec quelques accents punk-rock passe plutôt bien.
Mais j'avoue que le deuxième morceau avec quelques accents punk-rock passe plutôt bien.
domdom2- Messages : 1478
Date d'inscription : 22/10/2012
Age : 54
Localisation : 44 Les Moutiers en Retz
Re: musique...
Pareil je préfère leur côté sombre
heryann- Messages : 1102
Date d'inscription : 16/12/2014
Re: musique...
Loin d' être fan des beatles, le nouvel album de paul mc cartney Egypt station est terriblement bon, beaucoup plus de fraicheur dans les mélodies que bien des groupes de djeunes
heryann- Messages : 1102
Date d'inscription : 16/12/2014
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