Sécu: Savoir Nager

Non rien a voir...

Quand je lis la presse, je me pose quand même qq questions

domdom2 a écrit:S’éloigner des cotes sur un sup a delà de la limite de nage et un acte qui demande un engagement total. Il faut assumer tous seul, comme un grand...

Si c'est pour compter sur l'aide d'autrui n'y aller pas.

je ne dirais pas ça... il faut juste faire en sorte que:
1- on ne puisse pas perdre le flotteur ( implique leash solide, fixation solide, etc... option'' ancre flottante''
2- on peut rentrer tout seul même avec une pagaie cassée...
dans tous les cas, ne compter que sur soi même.
3ieme option. on peux se faire ramener facilement.
combien de flotteurs de SUP sont ils équipés de point fixe d'amarrage à l'avant?
autres questions:
les points d'ancrage de leash sont ils solides, permettent ils de fixer une estrope de diamètre suffisant?
Combien de SUPs de balade/ race sont ils équipés de compas?
Face à quelle force de vent pouvons nous ramer avec une pagaie, avec les mains?

"" lLa où les marins courent les plus grands dangers, c'est quand ils sont à terre;
en mer, qu'ils se démerdent""

Pierrot a écrit:"" lLa où les marins courent les plus grands dangers, c'est quand ils sont à terre;
en mer, qu'ils se démerdent""

Elle est pas mal celle la

Downwind sans leash = danger de mort !

http://www.kptv.com/story/29888237/body-of-missing-florida-paddle-boarder-found-on-columbia-river

Triste illustration de ce fil. La vidéo commentée de sa gopro mériterait d'être mise en ligne pour marquer les esprits. Dommage que le kite n'ait pas pu rester à côté de lui, une aile se repère mieux qu'une tête.

> Deputies said Pombo did not have a personal flotation device or tether on at the time he fell from his paddle board.

Pas de leash ni de gilet.

.......

photofr a écrit:À retenir: en downwind, tout et rien peut arriver, alors soyez vigilants et gardez les copains et copines en vue !
Les "larguer" n'est juste pas acceptable en pleine mer, et franchement aucune raison.  

Ce n'est pas si simple que ça. Quand je pars faire des DW de 20 km par 35 nœuds avec les pointures de Méditerranée, je sais que je vais me faire larguer. J'assume ma position de lanterne rouge et je ne veux pas être un boulet. Je pars donc "en autonomie" avec un gilet porté, un leash en bon état, une pagaie de secours (qui pourra aussi dépanner un pote. C'est bien que la pagaie de secours soit sur le dernier sup), un téléphone étanche dans une pochette étanche à la ceinture, avec le logiciel gratuit http://www.greenalp.com/RealTimeTracker qui envoie régulièrement ma position  à intervalles réguliers, et parfois la vhf. Et tous les numéros de tel qui vont bien, à commencer par celui du Cross. Enfin et surtout, connaître un peu la configuration de la côte au point d'arrivée pour savoir où aller et atterrir au bon endroit, et avoir prévu un ou deux atterrissages de repli sur la route. Une nav' dans le baston, ça se prépare.

J'envisage sérieusement le casque depuis que j'ai reçu mon 14' 3 fois de suite sur la tête dans des rafales.

Rester groupé, c'est bien mais pas toujours possible, il faut essayer de le faire mais aussi être autonome, surtout si on est le moins rapide.

Tout ça c'est du bon sens :

- connaitre ses limites
- être conscient de son niveau technique, physique, connaissance de l'activité (météo, etc...)
- adapté son matériel de sécu et les façon d'aborder la sortie aux conditions (ne pas copier les spécialistes de la discipline qui sont parfois sous équipés, mettre en place un protocole, etc...)
- être conscient du danger potentiel que représente une sortie, surtout en dw mais pas que...

Mouai, pas sur que tous les marins plein de bon sens qui reposent au fond des mers soit du même avis.

Ma position n'est surement pas très acceptable sur un forum de sup. Je sais pourtant bien qu'a notre formidable époque, dans nos pays, n'ayant plus besoin de lutter pour vivre, il devient "normal" de se lancer des défis, de vivre sa vie comme une compétition.

Mais voila, bon, je n'y arrive pas...le sup reste a mes yeux un jouet de plage.

Et la liberté de chacun de prendre des risques comme bon lui semble est quand même pondéré par l'obligation légale d'assister les personnes en danger. Les messages incitant a utiliser le téléphone (ou la vhf d’ailleurs bien plus adapté) me fond bondir.

Après, ok il faut relativiser, il vaut mieux être adepte du downwind que Syrien :

On a le même soucis ici de différence de niveaux...Du coup on essaie de former des binômes,comme çà personnes n'est seul!

domdom2 a écrit:Mouai, pas sur que tous les marins plein de bon sens qui reposent au fond des mers soit du même avis.

Ma position n'est surement pas très acceptable sur un forum de sup. Je sais pourtant bien qu'a notre formidable époque, dans nos pays, n'ayant plus besoin de lutter pour vivre, il devient "normal" de se lancer des défis, de vivre sa vie comme une compétition.

Mais voila, bon, je n'y arrive pas...le sup reste a mes yeux un jouet de plage.

Et la liberté de chacun de prendre des risques comme bon lui semble est quand même pondéré par l'obligation légale d'assister les personnes en danger. Les messages incitant a utiliser le téléphone (ou la vhf d’ailleurs bien plus adapté) me fond bondir.

Après, ok il faut relativiser, il vaut mieux être adepte du downwind que Syrien :

Il faut être cohérent avec son niveau de pratique c'est aussi simple que ça et accepter les risques liés à la pratique, des accidents peuvent survenir même aux meilleurs c'est l'activité qui veut ça, il faut savoir réduire les risques, ça c'est faisable pour tout le monde.

"un jouet de plage?.."

domdom2 a écrit:Mouai, pas sur que tous les marins plein de bon sens qui reposent au fond des mers soit du même avis.

Ma position n'est surement pas très acceptable sur un forum de sup. Je sais pourtant bien qu'a notre formidable époque, dans nos pays, n'ayant plus besoin de lutter pour vivre, il devient "normal" de se lancer des défis, de vivre sa vie comme une compétition.

Mais voila, bon, je n'y arrive pas...le sup reste a mes yeux un jouet de plage

On n'est pas en train de faire l'apologie de la prise de risque, et tu as bien raison de mettre en garde tous les apprentis downwinders, mais tous les sports de plein air comportent une part de risque. Donc soit on reste à terre, ce qui est tout à fait raisonnable, soit on essaie de baliser la piste pour ceux qui veulent quand même y aller

Pour ma part je viens de la navigation en solo, grande croisière dans des coins paumés et course au large sur de tous petits voiliers, je pense sécurité et autonomie avant tout, et j'ai la même approche quand je pars en DW : repérage de l'itinéraire, météo, connaissance des atterrissages de repli, matos en bon état, et en dernier recours de quoi appeler mais ça ne m'est jamais arrivé.

On peut toujours compter sur un pote de niveau équivalent, mais s'il est 100 mètres devant par force 8, pas certain qu'il puisse faire grand-chose, d'autant qu'il ne regarde pas derrière toutes les deux minutes.

Les priorités en sup sont les mêmes qu'en bateau :

1) rester à tout prix au contact du flotteur. J'aurais presque envie de doubler le leash avec un petit bout en dyneema un peu plus long, solidement attaché à la cheville et à un autre point de la planche

2) Si on perd le contact du flotteur, ce qui est aussi grave en sup qu'en navigation en solitaire, avoir un dispositif de flottabilité et un moyen d'appeler de l'aide

3) Si tout ça merdouille, avoir un contact à terre capable d'appeler les secours et de donner une position approximative. Avantage du sup DW : la trajectoire est assez facile à définir si on connait le point de départ.

Mais on ne devrait JAMAIS perdre le contact. Les points 2 et 3 sont des backups qu'il faut prévoir mais auxquels on ne devrait jamais avoir recours.

une VHF étanche serait l'idéal...

speedslider a écrit:On a le même soucis ici de différence de niveaux...Du coup on essaie de former des binômes,comme çà personnes n'est seul!

petit HS ON: JB, vous continuez les DW par chez vous? z'etes joueurs! ...
HS OFF
sinon, je suis d'avis que c'est à chacun d'assumer ses responsabilités, en mer comme en montagne, il ne faut pas nécessairement compter sur son portable et la SNSM/PGHM...
quand je lis que certains savent à peine nager, ça laisse songeur, mieux vaut effectivement dans ce cas rester en bord de plage avec son jouet de plage! chez nous, on a la chance de pouvoir faire des DW sans s'éloigner de la côte à plus de 300/500 m max. à plusieurs et avec les équipements minimum de sécu, c'est gérable.

needle a écrit:
sinon, je suis d'avis que c'est à chacun d'assumer ses responsabilités, en mer comme en montagne, il ne faut pas nécessairement compter sur son portable et la SNSM/PGHM...

Je crois qu'on est tous d'accord avec ça, mais ça n'interdit pas d'avoir le numéro sur soi. Pour reprendre ton exemple de PGHM, je ne sais pas si j'aimerais qu'un guide de haute-montagne, aussi expérimenté soit-il, me dise "on assume ses responsabilités, on part sans téléphone ni balise d'avalanche"  

On fait tout pour ne jamais avoir besoin d'appeler le Cross (Numéro d’urgence : 196), mais on peut quand même se dire qu'un jour, peut-être, il nous sauvera la vie. Ce n'est pas de l'assistanat, c'est du bon sens :-)

Olivier Drut a écrit:

needle a écrit:
sinon, je suis d'avis que c'est à chacun d'assumer ses responsabilités, en mer comme en montagne, il ne faut pas nécessairement compter sur son portable et la SNSM/PGHM...

Je crois qu'on est tous d'accord avec ça, mais ça n'interdit pas d'avoir le numéro sur soi. Pour reprendre ton exemple de PGHM, je ne sais pas si j'aimerais qu'un guide de haute-montagne, aussi expérimenté soit-il, me dise "on assume ses responsabilités, on part sans téléphone ni balise d'avalanche"  

On fait tout pour ne jamais avoir besoin d'appeler le Cross (Numéro d’urgence : 196), mais on peut quand même se dire qu'un jour, peut-être, il nous sauvera la vie. Ce n'est pas de l'assistanat, c'est du bon sens :-)

tout à fait d'accord, je disais simplement qu'il faut prendre ses précautions, savoir se juger sur son niveau, son équipement et ses capacités à s'en sortir seul (en cas de galère) avant de s'engager, en mer ou en montagne, et de devoir recourir à une assistance extérieure. le PG ou la SNSM doivent rester la solution d'urgence ou de dernier recours.
ps: moi aussi j'ai le N° du CROSS dans mon portable

Tu fais de la haute montagne en tong sous prétexte que tu sais juger ton niveau et que tu a pris tes précautions: Une bouteille d'eau, un tube de crème solaire, une boussole et un téléphone portable...

Pourtant le sup au delà des 300 mètres c'est un peu ça non ?

Je suis lourd, promis j’arrête de poster sur ce sujet. Mais qui peut tenir des heures en attente sur un sup pour laisser passer un gros grain ?

Êtes-vous vraiment capable de rentrer à la nage avec du courant, des déferlantes, un problème physique ?